« Tout est bloqué… La chaudière ne fonctionne pas, le boulanger a fermé boutique… Même les collégiens sont sortis de leur établissement… C’est intenable ! », fulmine un enseignant résidant à Tighilt Bougueni, le chef-lieu, évoquant les interminables coupures d’électricité qui leur fait endurer un dur quotidien. Et de poursuivre: » Le disjoncteur saute plus de quinze fois par jour. Et ce sont les jeunes qui le remettent à chaque fois en marche au risque de leur vie ». Tighilt Bougueni, Ath Ali et Les Zékrini, souffrent énormément de ces coupures récurrentes. Selon les habitants de ces quartiers, ils endurent ces pannes depuis maintenant une année. « C’est le 18 février de l’an dernier que ce problème a commencé », dira notre premier interlocuteur qui ajoute que lui même appelle les services de la Sonelgaz plusieurs fois par jour. « Avant-hier, l’équipe de la Sonelgaz est arrivée et a pu rétablir le courant. Quelques heures plus tard, après avoir quitté les lieux, la même panne s’est encore manifestée », a-t-il enchaîné. Pour régler ce problème, la Sonelgaz a prévu d’installer un transformateur de grande capacité dans l’enceinte du nouveau siège de l’APC. Au moment du lancement des travaux de réalisation de la niche qui devra accueillir ce transformateur, le réseau d’assainissement est apparu, et les travaux ont été arrêtés. En attendant la mise en place de ce transformateur, les habitants de ces quartiers doivent attendre et patienter dans de dures conditions, surtout que certains d’entre eux ont énormément besoin de cette énergie pour se chauffer en ce froid glacial. Rappelons qu’une partie de la commune, telle que la localité de Tharamant, a déjà bénéficié d’un nouveau transformateur voyant ainsi le problème d’électricité réglé.
Amar Ouramdane