Le secteur de l’Education nationale n’en finit pas avec ses mouvements de grève et de rassemblements de protestation. Les directeurs et censeurs des établissements secondaires, relevant du l’Union nationale des personnels de l’éducation et de formation (Unpef), ont tenu, hier, un rassemblement devant l’annexe du ministère de l’éducation, sis au Ruisseau, à Alger, pour revendiquer la révision du nouveau statut particulier qui, selon eux, a lésé cette corporation éducative. « Il est inconcevable que les enseignant soient rémunérées mieux que les directeurs et censeurs d’établissement », a fulminé un directeur rencontré lors de ce rassemblement. « Si les choses restent en l’état actuel, nous allons durcir notre mouvement de protestation », a-t-il ajouté. «Les directeurs et censeurs des lycées resteront en grève illimitée, au cas où la tutelle continue à négliger nos revendications », prévient le président de la commission nationale des directeurs et censeurs des lycées. Celui-ci fera savoir que « des assemblées générales seront tenues dans chaque wilaya, d’ailleurs une est programmée pour le 9 mars prochain, tandis que notre conseil national sera organisé à la mi-mars pour décider de la suite à donner à notre mouvement de protestation ». En marge de ce rassemblement, les représentants de la commission nationale des directeurs et censeurs des lycées se sont réunis, hier, avec l’inspecteur général de la tutelle, où ces protestataires ont exposé leurs préoccupations. « L’inspecteur général de la tutelle nous a promis de transmettre nos doléances au ministre de l’Education Nationale», a encore expliqué le président de la dite commission. Néanmoins, ces protestataires se disent déterminés à aller jusqu’au bout, afin de faire valoir leur plate-forme de revendications. En outre, la commission nationale des directeurs et censeurs des établissements secondaires sollicite la tutelle « à revoir sa copie en révisant le statut de façon à donner aux directeurs et au censeurs de l’enseignement secondaire un classement en rapport avec leurs charges et leurs responsabilités ».
L. O. Challal