Des citoyens de la localité de M’Kira, demandeurs de l’aide à l’auto-construction, dans le cadre de l’aide sociale à l’habitat rural, sont confrontés à des problèmes liés au découpage administratif de 1984.
Ils ne savent à quelle porte frapper pour trouver une solution à leur problème qui dure depuis des années. En effet, le village Aït Messaoud, situé à l’extrémité Nord de la commune de M’Kira, à huit kilomètres du chef-lieu, est enclavé à l’intérieur de la localité de Timezrit, relevant de la wilaya de Boumerdès. Pour se rendre à ce village à partir du chef-lieu, il faut prendre le chemin de wilaya 1O7 sur trois (3) kilomètres environ sur le territoire de M’Kira, puis quatre autres sur le territoire de la commune de Timezrit (Boumerdès) et enfin un kilomètre, en territoire mixte, d’un côté celui de M’Kira et de l’autre Timezrit (Boumerdès). « Notre problème vient du tracé des limites territoriales entre les wilayas de Tizi-Ouzou et Boumerdès, délimité par le CW 1O7 qui passe au milieu de nos terrains, ce qui fait qu’une même parcelle se retrouve à cheval sur les deux territoires de M’Kira et de Timezrit. Et si l’on veut construire, c’est à un casse-tête chinois que l’on est confronté entre les deux administrations », nous confient les habitants du village. Prenant dans les bras un dossier administratif qu’ils croient bien ficelé ils essuieront pourtant des refus, accompagnés d’arguments géo administratifs contradictoires, entre les services de l’APC de M’Kira et ceux de Timezrit, du fait que ces citoyens sont administrativement des habitants de la localité de M’kira mais que géographiquement leurs parcelles se situent dans le territoire l’APC de Timezrit .
«A quelle localité appartenons-nous ?», nous lancent-ils exaspérés.
Essaid Mouas