Eprouvés déjà par l’anarchie ayant suivi l’interdiction de travail des minibus (J9), les habitants de Ben Abdallah, sis à l’est du chef-lieu de la wilaya de Bouira, plus exactement à 10 Kms de la ville, n’ont qu’à prendre leur mal en patience, en attendant des jours meilleurs pour bénéficier de prestations de services de transport dignes de ce nom. Ainsi, supposé faciliter le déplacement des citoyens à la ville, tout en assurant la sécurité et le confort, le transport a connu des perturbations tant sur son itinéraire que sur la qualité de la prestation de service. En effet, les usagers se plaignent de la situation infernale à laquelle ils sont soumis quotidiennement. Même la prolifération des capsules assurant la desserte vers le chef-lieu, n’est pas faite pour améliorer les conditions de transport des voyageurs. D’ailleurs, le transport en commun s’est dégradé dans ce quartier populaire, contrairement à d’autres localités, où il y est assuré. Les notions de respect et service, critères majeurs dans l’exercice de ce métier, sont totalement absents chez la majorité des conducteurs. Souvent, le citoyen se voit humilié par des mots déplacés ou des comportements inciviques et irréfléchis. Par ailleurs, même les taxis se font rares dans ce hameau, situé sur les hauteurs du chef-lieu de la wilaya. Le problème du transport perdure encore, rendant ainsi la vie des habitants difficile. Connue par sa spécificité géographique et la densité de sa population, la localité se voit peu à peu sombrer dans un enclavement qui ne dit pas son nom. A noter que la direction des transports de Bouira a pris des engagements afin de mettre un terme à l’anarchie que fait les propriétaires des capsules. Ces derniers, dont la majorité travaille en noir, ne se plient pas aux exigences et au respect des conditions de transport de voyageurs. La fin d’exercice pour ces véhicules asiatiques est prévue pour ce mois de mars. Reste à savoir si les habitants de Ras Bouira trouveront d’autres moyens de locomotions.
B. H.