Décidément, le quartier de Bouhamdoun, dans le chef-lieu communal de Maâtkas n’arrive pas à sortir la tête de l’eau. Cette fois-ci, c’est le transformateur électrique qui fait des siennes. Le quartier, fort de ces 1000 habitants, n’est alimenté qu’à partir d’un seul transformateur de faible capacité. Du coup, les chutes de tension et les disjonctions compliquent la vie aux citoyens de ce village. En effet, à partir de 18 heures, le cauchemar commence et dure jusque tard dans la nuit. Un citoyen que nous avons rencontré dans le dit village nous dira, exaspéré : « Depuis le début de l’hiver, nous sommes quotidiennement privés d’électricité notamment à partir de 18 heures. L’unique transformateur qui alimente notre quartier est de faible capacité. La surcharge et la surconsommation en cette période hivernale font que les coupures sont légion. Nous enregistrons environ une vingtaine de disjonctions entre 18 heures à 22 heures. Nos jeunes jouent alors au chat et à la sourie avec le bras disjoncteur, ce qui peut leur être fatal. Nos appareils électroménagers sont malmenés et tombent souvent en panne et les frais de réparation viennent empeser encore plus nos dépenses et contribuent ainsi à la chute de notre pouvoir d’achat. Sonelgaz s’en lavent les mains. Nous sommes privés même du journal télévisé de 20 heures. Nous interpellons les responsables de Sonelgaz et les prions de procéder remplacement de ce transformateur ». Mr Mouzarine, un des vice-présidents à l’APC de Maâtkas que nous avons questionné à ce sujet répondra : « Les habitants et même le lycée technique sis dans ledit quartier souffrent énormément de ces coupures récurrentes. Nous avons sollicité l’intervention des services de Sonelgaz à ce sujet. Un poste maçonné nous a été accordé depuis plusieurs mois, l’assiette est choisie, malheureusement les travaux ne sont toujours pas lancés par la société concernée. Nous joignons notre voix à celle des citoyens pour appeler encore une fois la Sonelgaz à entamer les travaux et mettre fin à ce calvaire que vivent nos concitoyens depuis plusieurs mois ».
Hocine T