Les élus du FFS dénoncent le «mépris» du maire

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Devant les réclamations des citoyens, les élus du FFS à l’APC d’Iferhounène disent avoir interpellé verbalement l’exécutif communal, à majorité RCD, en date du 03-01-2013, « afin qu’il leur transmette les dossiers concernant les logements sociaux participatifs et celui inhérent aux bénéficiaires des aides à l’habitat rural. » Selon Chérif Azouaou et Samer Arab, deux élus du parti de Hocine Ait Ahmed à l’APC : « Face à leur refus, nous avons adressé le 06-01-2013, une requête écrite au maire et signée par nos 05 élus, dans laquelle nous lui avons réitéré notre demande d’accéder à ces dossiers, et jusqu’à ce jour, aucune suite n’a été donnée à notre doléance. Ceci est une violation des articles 11 et 14 du code communal, qui stipulent que tout citoyen a le droit d’être informé sur la gestion de sa commune de résidence par le biais des représentants du peuple et d’avoir accès aux extraits des délibérations ». S’appuyant sur les articles 68 et 36 du code communal, les deux élus FFS dénoncent énergiquement la prise de « décision unilatérale du P/APC concernant la nomination des présidents des commissions permanentes, en dépit de l’article 36 » qui stipule qu’«il revient aux membres de chaque commission d’élire son président».  Les élus du FFS reprochent aussi au 1er magistrat de la commune de « ne pas faire un état de la situation de la commune dans la transparence, devant les membres de l’assemblée élue, et de ne pas avoir élaboré un règlement intérieur, conformément à l’article 68 régissant le fonctionnement des assemblées populaires communales. » Chérif Azouaou et Samer Arab considèrent que la répartition des PCD par le maire, sans consultation de l’assemblée, notamment des élus du FFS, « est un signe de mépris à leur égard et aux électeurs et citoyens ». Ces élus du plus vieux parti d’opposition vont encore plus loin dans leurs déclarations en se demandant : « Comment  ce maire a-t-il pu contourner le projet des 16 logements LSP, comportant aussi des locaux, qui sont en cours de réalisation, alors qu’initialement, ce projet a été rejeté par arrêté du wali de Tizi-Ouzou en date du 03 août 2010 sous le n° 493 ». M. Hamid Ait Saïd, le P/APC incriminé rétorque quant à lui que « ce ne sont que des allégations gratuites et sans fondements. Ces gens là veulent nuire au bon fonctionnement de la collectivité.  Demandez à n’importe quel citoyen de la commune, et il vous répondra que la gestion de la municipalité s’est améliorée sur tous les plans. Concernant la liste des bénéficiaires des logements ruraux, elle est affichée dans chaque village, quant aux logements LSP, ils n’ont qu’à aller demander la liste au promoteur immobilier. Les PCD ne seront répartis qu’après approbation du wali et les bilans sont rendus publics tous les ans. Maintenant, si ces gens ont des soupçons sur notre gestion, les portes de la justice et de la wilaya sont grandes ouvertes ».            

 Madjid Aberdache

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