Les travailleurs réclament une commission d’enquête

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Les travailleurs des œuvres universitaires de Béjaïa ont, enfin, brisé le silence s’agissant des agissements d’une poignée d’énergumènes qui sèment la pagaille au sein des cités universitaires. Dans une déclaration rendue publique avant-hier, les travailleurs des résidences universitaires, en grève ouverte depuis plusieurs jours, tiennent à préciser qu’« un groupuscule d’individus, bénéficiant d’une impunité totale, se permet de semer la terreur au sein des résidences universitaires sans qu’aucune autorité (…) et sans que les responsables concernés ne lèvent le petit doigt. Ils cassent, saccagent et brûlent des chambres d’étudiants et agressent avec des armes blanches les travailleurs et les étudiants ! ». Devant une situation aussi grave, les travailleurs du secteur des œuvres universitaires enfoncent le clou en radicalisant leur mouvement de protestation. « Devant la passivité des responsables et des pouvoirs publics, nous, syndicalistes et travailleurs, décidons de ne plus reprendre le travail sans un minimum de conditions sécuritaires », soutiennent-ils, en exigeant la mise sur pied d’une commission parlementaire pour débusquer les investigateurs de ces actes de vandalisme dans les cité « U ». Pour les rédacteurs du communiqué le mouvement de protestation qui va au fil des jours en se radicalisant, « n’est que la résultante des conditions de travail intolérables que nous vivons depuis des années ». Il est à signaler, par ailleurs, que des  actes de saccage ont été enregistrés, dans la nuit de jeudi à vendredi derniers, dans au moins cinq résidences universitaires de Béjaïa. Les auteurs (fichés), jouissant d’une impunité totale, de l’aveu même des responsables locaux, continuent de semer la terreur sans que nul n’intervienne pour y mettre un terme.              

D. S.

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