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Les travailleurs continuent la grève

Les travailleurs de la formation professionnelle ont continuéhier,leur mouvement de grève au niveau de tous les établissements à l’échelle nationale. 

«Au deuxième jour de la grève, les travailleurs ont été très mobilisés », a affirmé hier, le président du syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle, Djilali Oukil, tout en dénonçant la sourde oreille que continue de faire le ministère de la tutelle face aux doléances des travailleurs. « Après cette action de protestation, le département de la tutelle n’a donné aucune suite favorable à nos revendications », s’est  indigné notre interlocuteur. Il ajoutera que parmi les revendications de son syndicat il y a celles qui peuvent être prises en charge dans l’immédiat. Le président du SNTFP ne s’est pas montré optimiste quant aux récentes déclarations du ministre du secteur, Mohamed Mebarki, portant sur la prise en charge des dossiers soulevés par les représentants des travailleurs, dés la mise en œuvre du budget de 2013. « Ça reste des déclarations seulement. Il n’y a pas de concret. On veut seulement casser le mouvement de grève. Ils ont fait la même chose la veille du sit-in que nous avons tenu le 30 décembre 2012 », a-t-il précisé avant d’ajouter que « pour prendre en charge les doléances des travailleurs du secteur, il faut négocier avec les syndicalistes afin de trouver les solutions adéquates ». Le syndicaliste réitérera la détermination de ses collègues à continuer leurs actions de protestation jusqu’à satisfaction de toutes les revendications soulevées au département de la tutelle. Pour rappel, les protestataires réclament, entre autres, la dissolution du fond national de péréquation des œuvres sociales (FNPO) qui contient 27 membres, dont 15 sont des représentants de l’UGTA. «Les travailleurs n’en bénéficient pas. Où sont passés les 0,5% des fonds des œuvres sociales qui sont amputés de la grille des salaires des travailleurs de tous les établissements de la formation professionnelle», s’est interrogé la même source. Le syndicat réclame, également, la nécessité de prévoir des postes budgétaires, annuellement, pour l’ensemble des fonctionnaires remplissant les conditions statutaires pour l’accès au grade supérieur, la révision du régime indemnitaire de tous les travailleurs, la modification du statut particulier des corps communs et ouvriers professionnels, avec leur intégration dans le secteur.

Samira Saïdj 

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