Lors d’une assemblée générale des élus, qui a eu lieu à la salle des délibérations de la municipalité mercredi dernier, le président de l’APC de Seddouk, Djamel Tigrine, en présence de l’exécutif communal ainsi que des citoyens, a tenu à informer ces derniers des problèmes que pose le projet de transfert de l’eau du barrage de Tichy Haf à leur commune.
«L’eau de Tichy Haf ne sera jamais disponible dans nos foyers» a-t-il martelé d’emblée expliquant que « Si la station n°1 a été achevée, la station n° 2 est encore en chantier et l’étanchéité n’est pas encore exécutée ». Le maire indique par ailleurs que « Plusieurs carences dans les équipements ont été signalées », estimant que « Normalement quand il y a une panne d’énergie électrique, au retour du courant la pompe redémarre automatiquement, ce qui n’est, d’ailleurs, pas le cas puisque on nous demande de mettre un agent qui fera redémarrer la pompe ». Pour l’édile communal de Seddouk « pour mettre un agent, il faudrait bien construire une guérite pour lui permettre de ce mettre à l’abri des intempéries. Plusieurs fois je me suis déplacé personnellement la nuit pour faire redémarrer la pompe », a-t-il encore indiqué faisant encore remarqué que d’autres carences soulevées. « Deux vannes sont défectueuses et ne se ferment pas automatiquement. La dernière fois, il y a eu un déluge avec le débordement de l’eau, sortie en torrent du château d’eau. Il a fallu que je me rende aussi à ce château d’eau pour fermer manuellement cette vanne. Que la population sache qu’avec toutes ces carences, des pannes sérieuses pourraient survenir. L’eau du barrage de Tichy Haf ne sera jamais disponible H/24 dans nos foyers », a affirmé le maire de Seddouk. Pour parer à une éventuelle pénurie d’eau, M. Tigrine insiste d’« achever les travaux de la station n° 2, d’avoir tous les équipements manquants et de remplacer ceux déjà défectueux ». La population de Seddouk n’arrive pas à comprendre pourquoi le projet était mis en service avec de telles carences. Des insuffisances qui ont été jugées préjudiciables par la population. « Nous sommes contrains de laisser le robinet ouvert pour savoir quand l’eau arrivera. Combien de fois, je me suis levé la nuit pour remplir les jerricans pour stockage d’eau », a témoigné un citoyen de la ville de Seddouk.
L. Beddar

