33 films en compétition

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Pas moins de 33 films vont concourir dans cette 13ème édition du festival culturel national annuel du film amazigh qui aura lieu du 23 au 28 mars prochains.

Une édition qui sera, cette année, un hommage à feu Abderrahmane Bouguermouh.  Un rendez-vous avec le cinéma local, devenu au fil des éditions une manifestation incontournable et un carrefour pour tous les amateurs du septième art, notamment d’expression amazighe, qui n’en est encore qu’à ses débuts. Le festival possède cette particularité de réunir, le temps qu’il dure, les cinéastes amazighs venus de toutes les contrées d’Algérie et même de l’étranger. Pour cette édition, et selon le commissaire du festival, M. Si El Hachemi Assad, « un grand nombre de personnalités du cinéma et de la littérature viendront des quatre coins du pays et de pays étrangers, de Siwa en Egypte profonde, antique contrée des Pharaons. Nous découvrirons une part de la culture amazighe, un bouquet supplémentaire qui enrichira le patrimoine amazigh ».  Aussi, le menu de cette 13ème édition promet bien des surprises. Au total, et sur les 33 œuvres cinématographiques participantes, 17 films sont inscrits pour concourir en catégorie « Olivier d’Or », 9 pour le concours des « jeunes talents », 3 en « doublage » et 4 autres dans la catégorie « hors compétition ». Cette édition sera placée sous le slogan «Vivre le cinéma des Hommes Libres », et fera en sorte de rendre hommage à un monument du 7e art algérien, le regretté Abderrahmane Bougermouh. Le festival compte aussi, selon le commissaire, rendre hommage à Aimé Césaire, grand poète aux convictions anti colonialistes à l’occasion du centième anniversaire de sa naissance. M. Si El Hachemi Assad relèvera, par ailleurs, que du 23 au 28 mars 2013, « Tizi-Ouzou confirmera réputation de ville accueillante des initiatives culturelles et d’espace artistique privilégié. La semaine que durera la manifestation sera faite d’émotion qui viendra, cette fois, des  écrans qui vont éclairer nos vies et enrichir nos mémoires », dira Assad, qui tiendra, par ailleurs, à signaler que c’est « avec le soutien du ministère de la Culture et la caution des professionnels du cinéma et d’artistes de renom, que ce festival du film amazigh est le doyen des festivals de cinéma en Algérie ». 

T. Ch. 

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