L’université Abderrahmane-Mira de Bgayet a abrité les 12 et 13 novembre 2005 le colloque euro-méditerranéen et africain pour l’approfondissement de l’enseignement virtuel à distance. Le choix de l’université de Bgayt n’est pas fortuit puisqu’elle est en matière de communication par Intranet la plus outillée du pays. Elle est irriguée par plus de 30 km de fibre optique et d’un Intranet doté d’accès à Internet d’un débit de 34 Mb/S (Mégabit seconde) ce campus virtuel est aujourd’hui opérationnel déclare M. Merabet Djoudi, recteur de l’université, “notre Intranet qui est l’un des plus performant du pays est sous-utilisé”. Il précise cependant que les réticences de certains professeurs à prendre le train de la modernité s’estomperont avec le temps. Au cours du colloque, 35 conférences seront présentées, 16 représentants d’universités algériennes et 19 d’universités étrangères parmi lesquelles 13 de France, 1 de Suisse, 1 de Belgique, 1 des USA, 1 du Maroc et 2 de Tunisie.Durant deux jours, les intervenants auront à débattre des possibilités presque infinies qu’offre aujourd’hui l’Internet. A écouter les usagers donner quelques utilisations simples de l’Internet, on en a presque le vertige. Un profane a en effet beaucoup de mal à imaginer qu’un professeur de Bgayet a aujourd’hui la possibilité d’inviter ses collègues de Paris, de New York et de Tokyo à une discussion, par écran interposé, sur un sujet donné, comme ils le feraient s’ils se rencontraient dans un quelconque salon. Dans son intervention d’ouverture, le recteur de l’université de Bgayet n’a pas manqué de souligner que l’Internet à travers son service web, porte des outils qui permettent de communiquer et de travailler en collaboration, de coopérer et de produire des connaissances.La seule observation que le profane aura à faire dans ce domaine précis de l’informatique et de l’Internet et que ces derniers sont arrivés trop brutalement dans nos environnements familial et professionnel et que pour les plus âgés surtout, un temps de flottement et d’adaptation sont peut être nécessaires.
B. Mouhoub
