Les élèves protestent contre l’insécurité

Partager

Les élèves du lycée « Mohammed El Mokrani » de la localité de Souk El Khmiss, à une trentaine de kilomètres vers l’ouest de Bouira, ont entamé à la fin de la semaine écoulée, une grève pour protester contre l’insécurité qui règne aux alentours et même à l’intérieur de l’établissement, situé à la limite nord du chef-lieu communal. Selon les témoignages des parents d’élèves, ce lycée, qui a ouvert ses portes il y a sept ans, n’a toujours pas bénéficié de couverture sécuritaire pour résoudre ce problème. Selon ces parents d’élèves, plusieurs intimidations et agressions graves ont été enregistrées au cours de cette année, notamment celle d’une jeune fille originaire de la commune d’El-Mokrani, scolarisée dans le même établissement, qui aurait été agressée physiquement par un délinquant à l’intérieur même de l’établissement au cours du mois d’octobre dernier.  La semaine écoulée, un autre élève a été agressé avec une arme blanche, à une dizaine de mètres de l’établissement. Cet incident, selon nos sources, est à l’origine du mouvement de protestation qui s’est soldé par deux jours de grève. Depuis l’inauguration du lycée en question, beaucoup d’agressions ont été enregistrées dans le voisinage direct. Selon les affirmations des lycéens, un climat d’insécurité règne dans le quartier, notamment avec les nouveaux horaires imposés par la tutelle, la dernière séance prend fin à 17h 30.

« Nous avons suspendu notre mouvement de protestation à cause de la période des examens, et si les responsables concernés ne tiennent pas à leur promesse de construire le mur de soutien, nous allons reprendre la grève une fois les examens finis. Nous exigeons également que des mesures soient prises à l’encontre des auteurs des agressions perpétrées contre les élèves de l’établissement », nous a déclaré un lycéen que nous avons rencontré sur place. Nous apprenons, par ailleurs, que plusieurs tentatives initiées par l’administration du lycée et les responsables locaux afin de remédier à ce problème récurrent, mais en vain.  Les élèves réclament l’aménagement d’un mur d’enceinte, ainsi que l’installation d’un poste avancé de la Gendarmerie nationale à proximité du lycée, et ce afin d’installer un climat de sécurité aux alentours de l’établissement et faire ainsi échouer toute tentative d’infiltration ou d’agression contre eux.

                         

Oussama. K.

Partager