3 000 tonnes de marchandises en souffrance

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Quelques 3000 tonnes de marchandises sont en souffrance dans l’enceinte portuaire de Béjaïa, suite à la grève des transporteurs routiers, enclenchée dimanche dernier.

Une interruption du travail qui a, selon le PDG du port, fortement perturbé le trafic des marchandises, pour un volume quotidien de 30%. Les transporteurs privés des marchandises, qui ont mis fin à leur grève, hier, réclamaient une révision à la hausse de leur honoraires et la limitation du tonnage. Le premier responsable du port a, semble-t-il, convaincu ses partenaires à s’asseoir autour d’une table pour trouver un compromis. « Il va y avoir de la concertation », a-t-il promis, sans plus de détails. Pour les représentants des transporteurs, la situation est on ne peut plus intenable. « Nous voulons des tarifs raisonnables et étudiés, fixés par les intéressés eux-mêmes, et non par les responsables du port. Nous souffrons également d’un sérieux problème de surcharge, à l’origine, parfois, d’accidents graves sur les routes », dira un transporteur.  Il est à souligner que ces transporteurs constituent l’épine dorsale de l’infrastructure portuaire de Béjaïa, d’autant que toutes les marchandises qui y transitent sont transportées par routes, soit vers les zones industrielles d’Akbou et d’Ighzer Amokrane, ou vers les wilayas limitrophes, notamment celles de l’Est du pays. 

               

D. S.

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