Implanté à trois kilomètres environ au nord ouest du chef-lieu de la commune de Saharidj, le village d’Ighil Hammad qui compte parmi les plus grands hameaux de la même commune n’est toujours pas alimenté en eau, et ce, malgré l’existence d’un château d’eau et le passage d’une conduite d’AEP d’un diamètre important qui le traverse sur une dizaine de kilomètres. Ce village à vocation agricole, a été abandonné par sa population durant les années chaudes de la violence islamiste. Il a retrouvé ses paysans depuis plus de trois ans déjà, lesquels ont renoué avec leurs champs et d’autre activités, à l’exemple de l’élevage et de l’agriculture, mais malheureusement pour ces fellahs dont la plupart sont des jeunes, ayant eu accès, aux différents crédits accordés par l’Etat, l’absence d’eau, cet élément primordial pour mener à terme leurs activités, risque de briser leurs rêves. La sonnette d’alarme est tirée par les riverains de la région en général et les petits fellahs d’Ighil Hammad en particulier à l’intention des administrations compétentes afin de les faire réagir sur cette situation qui risque de les mener à la ruine.
Omar Soualah
