L'équité en santé en débat

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Les chercheurs du Centre National de Recherches en Anthropologie Sociale et Culturelle d’Oran sont revenus, encore une fois, à Draâ El-Mizan, afin de continuer le projet d’études sur « L’équité en santé » lancé lors des deux journées de formation et de sensibilisation qui ont eu lieu les 2 et 3 décembre dernier. Deux autres journées d’évaluation ont eu lieu samedi et dimanche à la maison de jeunes Arezki Mansouri, en présence des comités de villages participant à ce programme, les organismes concernés par cette action et les autorités locales. Il y eu tout d’abord le rappel de ce qu’est l’équité en santé : « C’est le bien être de tous les citoyens. C’est proposer plus que des soins. C’est enfin un état social, moral et physique. Il faut que tout le monde participe afin d’aboutir à cette équité en santé pour que les objectifs qui sont d’ailleurs nombreux soient atteints », dira l’un des chercheurs.  Ensuite, les différents intervenants sont revenus sur le droit de tous à un accès facile aux soins. Ils ont également abordé le sujet des textes internationaux ratifiés par l’Algérie dans le domaine de la santé mais qui ne sont pas du tout mis en oeuvre pour renforcer cette équité.  Il a également été dit que les chances ne sont plus les mêmes depuis l’annulation de la gratuité des  soins. Les chercheurs avaient déjà pu dresser les premiers résultats, lors des journées de décembre dernier.  Et durant ces  deux nouvelles journées, des ateliers ont été constitués dans le but d’analyser la situation afin de faire des propositions en vue d’améliorer cette équité en santé. Ce n’est que le début d’un long chantier qui s’étalera sur trois ans.  « Ce n’est pas maintenant que tout va se décider et se régler. Nous ne sommes qu’au début du processus qui a besoin d’autres éclairages d’une part, et de l’identification des facteurs et enjeux de cette équité d’une autre part.  Au fur et à mesure de ces rencontres, tout va s’éclaircir jusqu’au résultat final », ajoutera un autre chercheur. Les hôtes de Draâ El-Mizan ont beaucoup apprécié l’adhésion des participants, notamment la société civile et les responsables locaux. Le programme est maintenant mis en place et promet un bel aboutissement.  

Amar Ouramdane 

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