L’association communale pour l’insertion des handicapés par le travail a célébré la journée nationale du handicapé au sein de la maison de jeunes Mansouri Arezki.
En dépit d’un froid glacial et des pluies, pas moins d’une quarantaine de handicapés ont marqué la cérémonie par leur présence. Le maire, des élus de la municipalité le chef de service de l’action sociale et des auxiliaires de vie ont participé à cette journée. Durant son intervention, le président de l’association, Boualem Azrarak, a tenu à rappeler à l’assistance les revendications de cette frange de la société telle l’augmentation des pensions qui sont très dérisoires eu égard de la cherté de la vie et de l’inflation galopante. « Il faudra dire que la plupart de nos adhérents et des handicapés ne souffrent pas seulement de leur handicap, mais aussi d’autres maladies, tel le diabète », dira l’orateur qui ajoutera que » la plupart de nos adhérents n’ont pas de couverture sociale. Ils font leurs bilans médicaux en dehors des structures sanitaires publiques, par conséquent, ils déboursent beaucoup d’argent. En plus de cela, ils paient cher leurs traitements médicaux, surtout quand les médicaments ne sont pas des génériques ». M. Azrarak a attiré l’attention de l’assistance sur l’inadéquation du siège de l’association pour les adhérents. « Il est impossible aux handicapés de descendre vers cette cave. Et puis, il faut dire que le local est trop exigu », a-t-il dit, avant d’annoncer que des machines qui seront utilisées dans la future unité de poterie projetée par cette association sont prêtes. « Nous n’avons pas de local pour lancer cette activité », a-t-il enchaîné. Pour rappel, l’association a bénéficié d’une somme de 150 millions du ministère de la Solidarité nationale pour lancer cette unité de poterie. Le maire, qui était à l’écoute, a répondu aux handicapés que l’assemblée qu’il préside est là pour accompagner leur association dans la mesure de ses moyens. D’ailleurs, il a même donné rendez-vous au président de l’association, dimanche prochain, afin de discuter notamment du siège et du local qui accueillera le projet. Il a promis que des solutions seront trouvées, du moins pour ces deux points qui relèvent des autorités locales. L’espoir de l’association communale pour l’insertion des handicapés par le travail et de ses adhérents repose sur le lancement de cette unité qui emploiera certains d’entre eux. Au terme de la rencontre, le président de l’association a remercié les invités pour leur présence, notamment le maire pour son soutien.
Amar Ouramdane.