Les locaux commerciaux de la cité 20 logements, sise au chef-lieu communal de Tizi N’Tléta, sont envahis par les eaux usées, c’est que relèvent les commerçants de la dite cité. Lors de notre virée sur les lieux, les commerçants, que nous avons approchés, relèvent plusieurs lacunes qui ont engendré ces infiltrations d’eaux usées à l’intérieur des locaux. Moh, un locataire, dira que « le problème ne date pas d’hier, nous souffrons à chaque averse, et parfois, même quand il fait beau. Les eaux pénètrent à l’intérieur de nos commerces, et nous causent des désagréments. L’air devient irrespirable. Cela est dû au fait que le réseau d’assainissement se bouche à chaque fois. Il faut le rénover en urgence ». Il ajoutera que plusieurs requêtes ont été adressées aux responsables concernés, depuis les années 2000, sans que cela n’aboutisse à une quelconque intervention. Arezki, propriétaire d’une boutique qui s’insurge aussi par rapport à cette situation qu’il juge d’« insoutenable », dira que le problème réside dans le glissement de terrain qui s’est produit à côté de l’air de jeu, ce qui aurait provoqué le mélange du limon avec les eaux usées, ce qui nécessite, d’après lui, « des travaux de réhabilitation en urgence, sinon, les eaux usées vont provoquer une catastrophe ». Et d’ajouter : « nos plafonds sont lézardés, la penture se détache des murs et les odeurs nauséabondes rendent le travail très difficile ». D’autres locataires ont soulevé d’autres lacunes liées à l’aménagement des trottoirs, qui font office de décharges sauvages, si ce n’est des baraques de fortune qui squattent les lieux. Les commerçants tirent la sonnette d’alarme et appellent les responsables concernés à réagir, surtout qui ce qui est du problème des infiltrations des eaux usées qui polluent l’atmosphère et menace la santé publique.
A. G.