Des centaines d’habitations de la commune de Tirmitine ne sont toujours pas raccordées au réseau d’électricité. A Tlafouine, Tala Hegane, Thiles, Idhzen et Ighil Boulma, se sont plus de 90 habitations qui ne bénéficient pas encore de cette énergie. Et encore, ce nombre est appelé à croitre puisque d’autres nouvelles habitations construites dans le cadre de l’aide à l’habitat rurale s’y sont ajoutées. C’est dire que la Sonelgaz a beaucoup à faire pour permettre aux citoyens de disposer de cette commodité vitale. A Thiles, pas moins de 15 familles vivent toujours dans le noir. Un habitant déplorera : « Nous ne disposons même pas de réseau électrique. Alors que des villages jouissent du gaz naturel, de l’internet, de la téléphonie fixe et d’espaces de loisirs, nous continuons de vivre dans le noir. Certains d’entre nous ont recours aux branchements illicites, d’autre aux groupes électrogène et les moins nantis s’éclairent toujours à la chandelle. Les nouveaux appareils électroménagers n’ont pas encore droit de cité dans notre hameau. Nous exhortons les autorités locales et la Sonelgaz à regarder enfin en notre direction. Nous ne demandons que d’être raccordés au réseau ». M. Senaoui, le P/APC, que nous avons questionné à ce sujet, déclarera quant à lui : « Le taux de couverture en électricité dépasse les 90%. Toutefois, il subsiste encore au moins 5 quartiers qui ne sont pas couverts. Il y a également beaucoup d’autres habitations éparses qui ne sont pas raccordées au réseau. Nous appelons la Sonelgaz à établir un programme en vue de raccorder les 5 quartiers qui totalisent 90 foyers».A rappeler que les chutes de tension et les coupures du réseau sont récurrentes dans les villages d’Ait Amar, Menacera, Berkana et même au chef-lieu. D’ailleurs, même les néants du siège de l’APC ont été remplacés par des lampes de 60 watts, car ces chutes de tension faisaient que les néants ne s’allument pas.
H. T.
