Tifra prépare le printemps

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L’Association Ithri Ibouraine, dans la commune de Tifra, prépare, activement, la 2ème édition du festival «Adheryis» ou «Amenzu n Tafsut», autrement dit, l’arrivée du printemps, et ce, du 21 au 23 du mois en cours.

Pour donner un caché particulier à cet événement, et faire en sorte que les rites et pratiques anciennes se perpétuent, les organisateurs ont préparé un riche programme qui sera abrité par la seule et unique infrastructure culturelle opérationnelle au niveau de la commune de Tifra, à savoir le centre culturel « Hami Arezki », situé dans la localité de Assam. Le premier jour sera marqué par une exposition de photos, livres, robes kabyles, objets traditionnels. En parallèle, se dérouleront d’autres activités, entre autre, danse kabyle, chorale et poésie et la projection d’un film documentaire relatant les moments forts de la première édition de ce festival. La deuxième journée, quant à elle, sera consacrée à la plantation d’arbres, au niveau du village Ivouraine, et sera suivie, dans l’après-midi, par une conférence sous le thème « Adheryis entre mythe et regard scientifique ». Les organisateurs ont aussi prévu, pour cette journée, une séance de poésie et des représentations théâtrales. Lors de la dernière journée de cette deuxième édition du festival« Adheryis », le centre culturel « Hami Arezki » continuera avec des chants, des monologues, la remise d’attestations de remerciement aux participants, et tout le monde sera invité pour manger « seksu u Dheryis ». « Notre but dans l’organisation de cet événement est de faire connaître notre culture. Pour cette deuxième édition du festival « Adheryis », que nous organisons cette année, du 21 au 23 du mois en cours, nous avons essayé d’apporter un plus par rapport à l’édition précédente et cela en ajoutant de nouvelles activités à notre programme. Nous essayons aussi de toucher le plus grand nombre possible de gens pour que la voix de ce festival traverse les frontières de notre commune et pourquoi pas celles de notre wilaya », nous explique, Mourad Touak, l’un des organisateurs du festival.

Arezki Toufouti

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