La RN25 en dégradation avancée

Partager

« C’est tout, sauf une route nationale ! », ce sont là les propos aussi bien des automobilistes que des transporteurs par fourgons ou par bus. Ces usagers parlent précisément de la RN25 reliant, via le Pont noir, Draâ El-Mizan à Ait Yahia Moussa puis Tizi-Ouzou. « Elle est dégradée dans les deux sens. Que l’on aille d’Ait Yahia Moussa vers Draâ El-Mizan ou vers Draâ Ben Khedda, c’est le même constat », dira un transporteur. Effectivement, après toutes les pluies hivernales, cette route s’est retrouvée complètement parsemée de nids-de-poule et de crevasses. En certains endroits, elle est devenue complètement impraticable. De plus, l’affaissement du pont sur le CW 128, obligeant les véhicules allant vers, ou venant de, Boghni à emprunter cet itinéraire a aggravé l’état de cet axe routier. Aujourd’hui, nombreux sont les automobilistes en direction de Bouira qui transitent par Boghni pour éviter cette cohue sur une route aussi dangereuse. Mais ceux qui subissent le plus ces désagréments sont les voyageurs à destination de Draâ El-Mizan. Cette route est devenue très dangereuse. Pour éviter tous ces trous et nids-de-poule, certains conducteurs s’adonnent à des manœuvres dangereuses, si bien qu’au bout du compte, ils se retrouvent nez-à-nez avec ceux qui d’autres qui arrivent dans le sens inverse. Au moins deux accidents s’y sont produits au cours de cette semaine. Deux véhicules de gros tonnage se sont retrouvés face à face au lieu-dit Tamda Ali. D’ailleurs, ils ont bloqué la circulation durant plus d’une heure. Alors qu’à la sortie d’Ait Yahia Moussa en allant vers Draâ Ben Khedda, ce sont deux véhicules légers qui se sont frôlés en raison de la chaussée rétrécie. Heureusement qu’il n’y a pas eu de victimes hormis des dégâts matériels. Certes, on parle de la pénétrante de l’autoroute Est-Ouest, mais on en est pas encore là et mais ce n’est pas une raison pour délaisser cette route, d’autant plus que c’est le seul axe existant pour pour rallier l’Est du pays.                                          

 A. O.

Partager