Chellala, un village aux multiples carences

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Les citoyens de la localité Chellala, relevant de la commune d’Ain Bessam, revendiquent plusieurs projets de développement pour améliorer leur cadre de vie. Rencontrés au niveau de leur localité les paisibles ruraux ont listé une batterie de revendications socio- économiques, à même de faire sortir leur localité de l’isolement, et de remédier aux divers manques en matière d’infrastructures publiques de base. Parmi les demandes de ces citoyens, la prise en charge du volet de la santé publique, à l’image de la construction d’une salle de soins, comme en ont bénéficié de nombreuses localités avoisinantes. Une structure qui réduira sensiblement les déplacements couteux des malades jusqu’au chef -lieu de la commune. L’alimentation en eau potable, aussi, n’est pas bien lotie au niveau de ce hameau, puisque sa rareté pendant la période estivale est l’une des contraintes majeurs de cette population qui se voit obligée de s’en alimenter par l’achat de citernes, avec des couts exorbitants. Quand au secteur des travaux publics, la détérioration de la totalité des réseaux routiers existants fait que le transport public est en manque constant au niveau de cette localité. Un manque de transport qui influe directement sur la vie quotidienne des citoyens qui ne peuvent plus se déplacer aisément vers les chefs-lieux, aussi bien de la commune que de la wilaya pour leurs occupations.  Additivement à cela, l’absence d’éclairage public au niveau des ruelles qui fait que les citoyens se sentent dans la totale insécurité à la nuit tombée. Les moyens de distraction, quant à eux, restent du domaine de l’imaginaire, du fait du manque d’infrastructures pour las jeunes et des lieux de rencontres et d’échanges. Questionnés sur l’accès à l’Internet et la fréquentation des cybercafés, les villageois nous répondirent qu’il « n’y a aucun réseau de téléphonie n’existe plus, et ce, depuis une belle lurette ». Cette localité nécessite réellement une prise en charge urgente en matière de développement local et un minimum de commodités doit être mis en œuvre pour atténuer les souffrances des habitants.

S. S.

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