Le directeur de l’école primaire Ladj Hocine de Raffour interpelle une fois de plus l’APC de M’chedallah pour rappeler et insister sur l’urgence de procéder à des travaux de réfection dans son établissement. Située dans la périphérie Sud de Raffour, cette infrastructure du premier cycle accueille pas moins d’une centaine d’élèves. Elle présente de nombreuses dégradations qui nécessitent une prise en charge rapide. Les vitres des fenêtres des classes, par exemple, sont toutes brisées depuis plus de 02 mois. Le collectif des parents assure que la direction de l’école a adressé plusieurs écrits aux responsables, mais sans résultats. « La situation est intenable en ces froides journées hivernales. En plus, des fragments de verre brisé restent accrochés aux cadres des fenêtres, ce qui constitue un danger pour nos enfants », affirme Laïd, parent d’élève. Le directeur a fait poser des rideaux, un pare vent peu efficace mais c’est tout ce que lui permettaient les moyens dont il disposait. Il affirme que l’APC de M’chedallah a été saisie par pas moins de 03 correspondances, et qu’à ce jour rien n’a été fait pour y remédier. Notre interlocuteur évoquera également un problème de restauration, car la cantine, trop exiguë ne peut contenir plus de 20 élèves à la fois. Le directeur signalera par ailleurs que l’ancienne cantine a été cédée au détachement de la garde communale mitoyenne pour servir de dortoir. Toutefois, ajoutera-t-il, ce détachement a été dissous et ledit local est fermé depuis presque une année : « Il est grand temps que l’école récupère sa cantine pour mettre fin à l’interminable attente des élèves ». D’autres carences ont été soulevées dans le même écrit, comme la cour qui n’est pas aménagé et qui se transforme en piscine à chaque averse. Le même constat de dégradation est décrié au niveau de l’unique voie qui mène à l’établissement. Une simple piste qui longe le mur d’enceinte du CEM voisin et où s’accumule un important volume d’eau qui non seulement rend le passage très difficile mais s’attaque carrément aux fondations du mur de clôture. Du côté de l’APC, le ton est serein et l’on assure auprès des services techniques que toutes ces carences énumérées sont objets de fiches techniques. Il ne reste donc que la prise en charge qui se fera dans les meilleurs délais.
Oulaid Soualah
