Grève à l’université de Bouira

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Dans la matinée d’hier, à l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira, les étudiants, notamment ceux des lettres arabes, ont boudé les amphis et autres salles de cours. Le mot d’ordre de grève lancé par le Cnes a donc été largement suivi. En fait, le Conseil national des enseignants du supérieur (qui, pour rappel, avait appelé à un débrayage national en soulevant des revendications d’ordre socioprofessionnel), ne comptabilise que « près de 80 % de suivi », selon le délégué local du syndicat. Ce dernier nous expliquera : que n’ont pas répondu à leur mot d’ordre de grève « seuls les enseignants stagiaires et les vacataires n’ont pas suivi notre mot d’ordre ». Il faut dire aussi que l’UGTA, l’autre syndicat activant à l’université ne se reconnaissait pas dans l’appel du Cnes. Cela n’empêchera cependant pas ce dernier de ratisser relativement large. Ceci étant, la paralysie quasi totale  de l’université dans la matinée d’hier, est justifiée par la contestation des étudiants, ceux de lettres arabes et du département de français. Ces derniers avaient refusé de rejoindre leurs salles tant que le rectorat maintiendrait la décision de leur faire subir deux examens de rattrapage par jour. « Nous ne pouvons pas nous concentrer et supporter le rythme que l’on nous impose », nous explique à ce propos Mouloud étudiant de lettres arabes, affilié à l’Unja.   De son côté le rectorat, et suite à une réunion avec les étudiants protestataires, avait pris la décision de ne retenir qu’un seul examen de rattrapage par jour. Une décision applaudie par les étudiants qui mettront fin à leur grève dans l’après-midi.                                

S.O.A.  

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