Beaucoup de journalistes étaient présents à cette rencontre, l’avant-dernière que compte le projet de formation des journalistes de la presse écrite, sonore et visuelle de la wilaya de Béjaïa et des étudiants.
Dans le cadre du projet de formation des journalistes algériens aux droits de l’Homme, soutenu par la fondation pour le Futur et la commission européenne, délégation d’Alger, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme de Béjaïa a accueilli, en début de semaine, Brahim Brahimi, directeur de l’école supérieure de journalisme d’Alger, qui a animé un séminaire sous le thème « Les droits de l’homme et la presse ». Beaucoup de journalistes étaient présents à cette rencontre qui était l’avant dernière que compte le projet de formation des journalistes de la presse écrite, sonore et visuelle de la wilaya de Béjaïa et des étudiants. Les journalistes ont profité de quelques conseils pratiques, notamment, en ce qui concerne l’amélioration de la qualité de l’information diffusée au citoyen. Brahim Brahimi plaide pour la multiplication des journaux, surtout ceux s’inscrivant dans la presse de proximité qui est, selon lui, la plus proche du peuple. Le directeur a abordé également, la question de l’information sécuritaire et de la protection des sources. Il a insisté dans ce sens, sur l’importance, pour le journaliste et le bon exercice de son métier, de la protection des sources d’information, quelle que soit la situation. Le séminaire a été consolidé par quelques écrits dont un texte sur la charte du droit à l’information, sur les principes du statut de journalistes ainsi que quelques écrits relatifs à la presse en général, au rapport gouvernants -gouvernés et aux droits de l’Homme. Lors du séminaire, le conférencier a abordé la question de l’ouverture du champ audiovisuel en Algérie et les péripéties qu’il a connues à travers le temps. La rencontre s’est soldée par un débat à travers lequel les journalistes ont exposé les problèmes entravant l’exercice convenable de leur fonction, à l’exemple du verrouillage de l’information officielle.
M.H. Khodja

