Manque d’infrastructures d’accueil pour les malades

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La daïra de Boghni fait face, depuis plus d’une décennie, à un retard qui risque de durer pour assurer à plus d’une centaine de milliers d’habitants, relevant de 4 communes de ladite daïra, une meilleure couverture sanitaire. D’autant plus qu’en matière d’infrastructures d’accueil des malades, et bien que des promesses aient été faites, il n’y a eu aucune amélioration. Pour mieux illustrer cet état de fait, le cas de l’extension réalisée au niveau de l’EPH de Boghni est frappant, tant sa mise en service n’est pas encore effective en dépit des annonces faites il y a maintenant plus de deux ans, soit quelques mois après l’achèvement des travaux de cette nouvelle structure non encore exploitée. En ce sens, il faut savoir que lors de la dernière session de l’APW, la commission santé de cette institution s’est étalée dans son rapport sur la situation du nouveau bloc, pouvant faire office d’hôpital, laissé sans moyens matériels. Sur un autre registre, le scanner dont a bénéficié l’EPH, n’a pas été mis en service à cause de l’absence d’un spécialiste pour le faire fonctionner. Ce qui a vite fait de faire retomber l’enthousiasme engendré par à l’effet d’annonce précédant son installation.  Pour les autres communes, la couverture sanitaire est réduite à quelques soins élémentaires prodigués dans des salles de soins reparties à travers les villages d’Ait Kouffi, Ait Mendés, dans la commune de Boghni, Helouane dans la commune de Bounouh, et Ait Imghour dépendant de la commune de Mechtras. A signaler que pour Mechtras, les autorités locales n’ont cessé de revendiquer une polyclinique et qu’un choix de terrain a même été effectué à cet effet, mais sans que le projet n’aboutisse. On sait aussi dans la commune d’Assi Youcef, le manque du foncier empêche les autorités locales de prévoir dans leur plans de développement la réalisation d’unités de soins.  En somme, les insuffisances signalées renseignent mieux sur la détresse des citoyens et sur leurs attentes, eux qui n’espère qu’un minimum de en charge sanitaire.

 B. S.

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