Le vol des téléphones portables a pris, ces derniers mois, des proportions inquiétantes.. Le nombre d’appareils subtilisés, à l’arraché ou sous la menace d’armes diverses, se compte, en effet, par milliers. Et si des mesures ne sont pas prises, le nombre de victimes est appelé à augmenter. La mesure antivol préconisée par l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT) est, pour chaque propriétaire de portable, de relever le numéro de série de son appareil. Ce numéro, appelé IMEI, que l’on obtient gratuitement, en composé le code étoile, dièse, 06, dièse, permet, en cas de vol, à l’opérateur, de bloquer le numéro, ce qui rend le portable inutilisable. Les portables devenant invendables, il n’y a plus de raison de les voler ! Ce système serait certainement efficace si les voleurs ne disposaient pas du moyen de flasher les appareils volés, en brouillant les codes IMEI. Ce type d’opération est illégal mais de nombreuses boutiques de téléphonie mobile n’hésitent pas à l’afficher : ‘’flashage de portable !’’ L’ARPT est au courant du problème et se propose de le combattre mais pour cela, il faut une législation spécifique : aussi entend-elle associer, à son action, différents acteurs, comme la police et la justice. En attendant que les lois soient faites, les utilisateurs doivent prendre leurs précautions : ne pas téléphoner en public ou quand on se trouve, en voiture, dans un parking, ne pas accrocher ostensiblement son appareil à sa ceinture… Il faut dire que certains propriétaires de portables tentent les voleurs !
S. Aït Larba