La salle de soins du village Taghzout, relevant de la commune d’Ath Rached, à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Bouira, reste toujours fermée, et ce malgré les incessantes réclamations des villageois pour sa réouverture. « On a sollicité plusieurs fois, les autorités locales pour la réouverture de cette salle de soins, mais en vain. Pour justifier ce retard, ils se contentent de nous dire qu’il faut avoir, tout d’abord, une autorisation des services de la wilaya. Ils ont aussi soulevé le problème d’insuffisance d’un effectif paramédicale et pleines d’autres versions, ce qui va interrompre, encore plus, sa remise en service », affirme l’un des villageois, dépité. En effet, les habitants de ce village, ainsi que ceux de Chreâa et d’Ighzer n Wulghum, de la commune d’Ath Laqser, sont les plus pénalisés par ce retard dans la réouverture de cette structure sanitaire. Cette salle de soins, réalisée durant les années quatre-vingt-dix, est dotée pourtant d’un logement de fonctions et de toutes les commodités nécessaires pour sa mise en service. « Nous souffrons gravement de l’absence de la couverture sanitaire. Les responsables concernés doivent agir rapidement et respecter leur engagement quant à la réouverture de cette salle, qui nous garantira le minimum de service en matière de santé », nous dira un autre villageois. De son côté un élu de la nouvelle assemblée justifie le problème par le manque du personnel et d’équipements de soins, précisant qu’il est du devoir des autorités sanitaires d’affecter le personnel médical nécessaire pour alléger les souffrances qu’endurent les citoyens en matière de soins médicaux. En attendant, les habitants de la région sont contraints de se déplacer jusqu’à la polyclinique du chef-lieu, soit 10 kms, pour le moindre de ces besoins en matière de santé. Faute de transport, ces derniers sont souvent obligés de se déplacer aux centres de soins des communes voisines.
Oussama. K