La confrontation, qui a opposé l’UM Djelfa, club recevant et le CFF Akbou, leader incontesté du groupe, a tenu toutes ses promesses. Les joueuses akbouciennes, décomplexées en jouant avec le dauphin du groupe, une équipe coriace et aguerrie qui a joué l’année passée, en ligue une, ont réussi la rencontre en battant l’UM Djelfa, chez elle, sur ses bases et devant son public, par deux buts à un. Comme à l’accoutumée, c’est Aït Mehdi Saïda, la capitaine de l’équipe akboucienne, qui a ouvert le bal, en inscrivant dès la 2’ de jeu, un but en tirant un pénalty sifflé par l’arbitre. A la 10’ de jeu, c’est encore Aït Mehdi qui d’un tir tendu marquera un second but. Les locales, profitant d’une baisse de vigilance des visiteuses, ont réduit la marque à la 40’ sur coup franc. La seconde mi-temps fut stérile pour les deux équipes du fait que le référé a libéré les joueuses des camps sur le score de deux buts à un en faveur des akbouciennes qui gardent leur fauteuil de trône. « On a bien mérité cette victoire qui vaut son pesant d’or, car on a gagné chez une équipe expérimentée qui a joué en nationale une, la saison écoulée, et qui occupe une place de dauphin en ce moment. Tout le monde est à féliciter, notamment, notre gardienne, Moali Naïma, qui a fait un effort considérable bien que ce soit son premier match après six mois d’absence pour fracture. On a joué la peur au ventre, en évoluant sur une pelouse dangereuse. On craignait que des blessures surviennent à nos joueuses qui ont un match important de demi-finales de la coupe d’Algérie à jouer ce vendredi », dira Tigrine Bouzid, coach du CFF Akbou.
L. B.