La cybercriminalité en hausse

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Le Pr Mustapha Khiati, président de la fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) a déclaré que les affaires liées à la cybercriminalité sont en hausse, notamment avec la facilitation de la pénétration de l’internet dans les foyers.  « En effet, le chiffre des utilisateurs a été multiplié par cinq, durant les six dernières années », a estimé le président de la Forem, tout en mettant en cause le manque de formation chez les utilisateurs, qui exploitent l’internet d’une manière négative, ainsi que le manque de surveillance des parents, notamment les mineurs qui sont exposés à ce genre de crime. «Les parents permettent à leurs enfants de se connecter pendant de longues heures, pensant qu’ils sont plus en sécurité que de dans la rue », a fait remarqué le Pr Khaiti. De ce fait, ce dernier met en avant la nécessité de recourir à des logiciels de protection, afin de mettre un terme à ces pratiques. Par ailleurs, la Forem estime que 77% des enfants algériens utilisent l’internet. Dans ce sillage, le Pr Khiati met en exergue la difficulté de mener des études et des enquêtes, pour des raisons financières. « Ce genre d’enquête coûte vraiment trop cher et notre organisation ne reçoit pas d’aides de l’état », a-t-il noté. 

La DGSN a traité 47 affaires en 2012 

Suite à des plaintes de citoyens, les services de sécurité ont traité durant l’année 2012, quarante-sept (47) affaires liées à la cybercriminalité. Il s’agit de 14 affaires d’usurpation d’identité 10 liées au traitement automatique des données, 8 liées à la diffamation via le net, 6 affaires liées à l’atteinte à la vie privée, 4 concernant la menace, 3 cas d’escroquerie par internet et 2  affaires liées à la publication de photos pornographique, qui ont été traitées. Dans ce contexte, le commissaire divisionnaire Djilali Boudalia, chef de la cellule communication et presse à la DGSN, a affirmé que des équipes spécialisées de la police judiciaire ont été mises en place sur l’ensemble du territoire national, afin de mettre un terme à ce genre de crimes, notamment avec le développement des nouvelles technologies et de l’informatique en général.    

Samira Saïdj. 

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