Le tronçon routier qui relie le village d’Aït El Kaïd, relevant de la commune d’Agouni Gueghrane, au chef-lieu de la daïra de Ouadhias est à la limite de l’impraticabilité ces derniers temps. Les usagers souffrent le martyr en l’empruntant. L’un d’entre eux nous dira, dépité : « nous souffrons énormément de l’état de la chaussée qui empire de jour en jour, sans qu’aucune prise en charge ne soit décidée par les responsables concernés. Que dieu nous protège, car le chemin est sinueux et ses virages rétrécissent, notamment à l’approche de l’entrée du bourg ». Un autre enchaînera : « Les travaux de gaz de ville et le passage des camions de grands tonnages ont fait empirer la situation. Le chemin est un véritable gruyère, avec des trous béants, notamment de la périphérie où l’asphalte est carrément en lambeaux. La circulation automobiliste y est périlleuse, et la chaussée est dangereusement rétrécie à partir de Tamda Oussarghi ». C’est le même topo concernant la route reliant le chef-lieu de la commune vers le village d’Aït Argane. Ce réseau routier est réellement impraticable dans plusieurs endroits. Un habitant soulignera : « le manque d’entretien est flagrant sur ce tronçon qui relie notre village à Agouni Gueghrane ». Il ajoutera : « la route a été revêtue du côté du village sur à peine quelques dizaines de mètres, mais le reste n’est guère à l’ordre du jour. Et durant la tempête de neige de l’hiver passé son état s’est sensiblement dégradé notamment par les engins qui procédaient au déneigement ». Notre interlocuteur ne manquera pas de fustiger les responsables de cette localité vu le retard qu’ils mettent à prendre les mesures qui s’imposent pourtant depuis longtemps déjà.
B.K.
