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C’est parti depuis avant-hier

La 13ème édition du Festival culturel national annuel du film amazigh (FCNFA) a démarré avant-hier soir, avec une cérémonie organisée dans la grande salle de la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou.

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de différents invités, dont des responsables locaux et nationaux, notamment M. Bouazghi, wali de Tizi-Ouzou, M. Slimane Hachi, représentant du ministère de la Culture, Hocine Haroune, P/APW de Tizi-Ouzou, M. El-Hadi Ould Ali, directeur de la culture ainsi qu’une pléiade d’artistes de divers horizons, à l’image de Kamel Hamadi, Djoher Amhis, ainsi que des membres de la famille de Bouguermouh, dont sa veuve Djamila et Yann Seweryn, le petit fils de Taos Amrouche. Venus nombreux, les amoureux du 7ème art n’ont pas voulu rater ce 13ème rendez-vous, placé sous le slogan « Vivre le cinéma des hommes libres » et se voulant un hommage au défunt Abderrahmane Bouguermouh. En effet, un vibrant hommage a été rendu au cinéaste défunt. Un bouquet de fleurs a été remis à Djamila Bouguermouh, sa veuve, par Kamel Hamadi. Par la suite, Mohamed et Nouara, deux jeunes chanteurs, ont interprété une chanson écrite par Kamel Hamadi et dédiée à la mémoire de Bouguermouh. Au cours de la soirée, un Burnous a été remis, par Hocine Haroune, P/APW de Tizi-Ouzou, à Cheikh Omar, président de la délégation égyptienne, représentant des Amazighs de l’oasis de SIWA, invités d’honneurs de cette 13éme édition. Visiblement contrarié par le fait de ne pas avoir eu son temps de parole, M. Haroun, sollicité par l’animateur pour dire un mot au moment de la remise du présent, se contentera de lancer sèchement : « Bon courage et bon vent au festival ». Les membres du jury, composé de onze personnes, ont également été honorés lors de cette cérémonie d’ouverture. Ensuite, une bande-annonce des films en lice a été projetée. Dix-sept sont inscrits dans la catégorie « Olivier d’Or », neuf dans celle des « Jeunes talents » et 3 dans celle du « Doublage ». Place est donc faite à la compétition officielle qui s’étalera jusqu’au 28 du mois en cours. Pour clôturer cette soirée d’ouverture, un court-métrage, d’une durée de 16 minutes, intitulé ‘’Iminig’’ (L’immigré), d’Embarek Mennad, a été projeté. C’est l’histoire d’un jeune homme qui veut s’exiler mais n’y parvient pas, car il a, à sa charge, une mère paralysée suite à l’assassinat de son père par les intégristes.

Samira Bouabdellah 

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