Dans une longue requête adressée au Président de la république, dont une copie nous a été remise, l’association à caractère social « Tidukla » d’Ath Vouali, une des importantes agglomérations de la commune d’Ath Mansour, sollicite l’intervention du premier magistrat du pays pour donner instruction aux services de Sonelgaz afin de procéder au changement de l’ancienne ligne de distribution électrique de leur village.
Une ligne usée et vétuste de laquelle surviennent, selon cette requête, de fréquentes chutes de fils à la moindre perturbation atmosphérique. D’innombrables courts-circuits se produisent sur l’ouvrage en divers endroits à l’intérieur du village. Ces masses électriques provoquent la crainte et le mécontentement des citoyens qui s’affolent au moindre coup de vent. Le président de l’association, M. Hadji, signataire de la requête, tire la sonnette d’alarme en soulignant que l’état de cette ligne présente un véritable danger pour la population. Il est cité également, dans cette requête qu’« une récente chute de fils a été enregistrée à proximité d’une école primaire. Le pire a été évité de justesse. Aucun foyer n’a été épargné des dégâts qu’ont enregistré ces chutes de tension sur les équipements électroménagers ». Il est fait état, également, dans la missive que l’ouvrage réalisé en 1968 a largement consommé sa durée de validité réglementaire et que la population qui s’acquitte régulièrement de ses redevances de consommation d’électricité est en droit d’exiger à ce que cette ligne, périmée au sens exact du terme, soit remplacée dans les meilleurs délais par le torsadé comme cela se fait au niveau de toutes les localités de la région. Il est à signaler que de nombreuses doléances ont adressées à toutes les autorités concernées pour l’intervention des agents Sonelgaz afin de réparer le problème. Mais, malheureusement aucune suite n’a été donnée à leurs doléances, et cela depuis 2001. Période durant laquelle ont commencé à se produire les pannes et les chutes de tension. Les agents de Sonelgaz avaient déjà procédé à un rafistolage, se contentant seulement de rétablir le courant en faisant recours au système du « chintage ». Une technique archaïque qui se résume au raccordement des fils cassés par des colliers, un système à l’origine de pertes et chutes de courant. Les habitants de ladite localité ont avisé à travers cette requête, que des actions de rue seront envisagées dans un proche avenir, si leur revendication ne sera pas prise en charge.
Oulaid Soualah.