Le chômage n’est pas l’affaire de la fonction publique

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«La lutte contre le chômage doit reposer sur l’économie qui encourage l’investissement créateur de richesse et portant d’emploi, et non pas sur la fonction publique », a affirmé jeudi, à Alger, Tayeb Louh, ministre du Travail, de l’Emploi, et de la Sécurité sociale. Intervenant à l’assemblée populaire nationale (APN), lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales, le ministre a fait état de certains investissements qui ont favorisé la création d’emplois dans différents secteurs, notamment, les travaux publics, l’agriculture, l’industrie, et le bâtiment, en mettant l’accent sur « le déficit » de main d’œuvre qualifiée qui est, souvent, à l’origine de l’arrêt de certains projets. Le même responsable a tenu à souligner que le gouvernement a adopté plusieurs mesures et politiques pour la promotion de l’emploi et la lutte contre le chômage sur la base « d’une économie productive et à travers l’encouragement des investissements créateurs d’emplois ». Dans ce sillage, M. Louh a mis en exergue l’importance de l’instruction du Premier ministre concernant la gestion du volet de l’emploi dans les wilayas du sud, « cela cible à garantir un accès équitable à l’emploi, notamment en faveur des jeunes », a-t-il noté. En cas de non conformité à l’instruction du Premier ministre, M. Louh a cité certaines mesures coercitives, à savoir le retrait du registre du commerce, le recours à la justice, notamment contre les sociétés du sud du pays disposant d’un potentiel en matière d’emploi. Le premier responsable du secteur du travail a estimé que plus de 86% des travailleurs de la fonction publique, au niveau national, jusqu’à 2012, étaient permanents. « 1 913 254 travailleurs étaient recensés dans les secteurs de la fonction publique, au niveau national, en 2012, dont plus de 86% occupaient des postes permanents », a fait savoir, le ministre. Il a préciséégalement, que le nombre des effectifs de la fonction publique a augmenté de plus de 47%  en 2012 par rapport à 2005.              

                                       

S. S.

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