Des entraves rencontrées durant la campagne électorale et une “fraude programmée” ont été évoqués par la section FFS d’Amizour lors d’une conférence de presse tenue dans son siège le dimanche dernier.“Nous constatons qu’il y a des velléités d’exercer une fraude sans pourtant connaître la manière”, a déclaré Zenati, tête de liste du parti d’Aït Ahmed à l’APC d’Amizour qui n’a pas manqué de porter un doigt accusateur à l’administration locale de sa circonscription qui, dit-il, “tente de faire une main mise totale sur le déroulement des élections”.Aussi, la confirmation par le DRAG de la participation officielle du MSP aux élections partielles dans cette commune, alors que les représentants de cette liste ont été absents à toutes les réunions avec les responsables locaux, a jeté le pavé dans une marre quant au bon déroulement du scrutin. “On s’interroge s’il ne s’agit pas d’une liste fabriquée de toute pièce pour ouvrir une brèche à une fraude électorale qui se fait déjà sentir”, avoue le candidat FFS qui qualifie cette liste MSP de “fictive servant d’un mobile pour semer le doute durant ce scrutin du 24 novembre”. Aussi, ces candidats du parti islamiste, qui ne se sont pas manifestés à ce jour, amputeront les bureaux de vote de cette municipalité de quelque 39 surveillants, a souligné le porte-parole du FFS. La décision du chef de daïra d’Amizour de n’autoriser la tenue des meetings que dans les 3 sites déjà fixés par son administration, est considérée par le FFS comme des “injonctions pour perturber les sorties des partis politiques en course aux élections”. “Nous refusons les directives du chef de daïra et nous sommes en mesure de tenir des meetings en dehors des sites choisis et sans aucun incident”.En concertation avec les autres partis politiques, le FFS se dit “engagé dans une bataille contre la fraude en adoptant une tentative de vigilance collective”.
N. Touati
