Les routes, reliant la localité d’Iferhounène aux communes d’Illiltène et d’Imsouhal, sont constamment dans un état de dégradation avancée. En effet, en hiver, des nids de pouls gorgés d’eau boueuse font partie du triste décor que représentent ces routes. Les piétons doivent être vigilants en traversant ces tronçons routiers pour ne pas patauger dans les flaques d’eau qui se formaient sur la chaussée. Les chauffeurs, quant à eux, doivent conduire au ralenti pour éviter les crevasses. Cela engendre parfois des altercations, voire des bagarres entre les automobilistes à cause des cas de priorité de passage, car sur plusieurs endroits du CW 253 et le RN° 7, deux véhicules ne pouvaient se croiser, car il ne restait que la moitié du chemin à cause des glissements et des affaissements de la chaussée provoqués par les dernières intempéries. Ajoutant à cela les détériorations causées par les travaux d’acheminement des conduites du gaz naturel, d’assainissement, et celle d’eau potable. L’intervention anarchique des entreprises, qui prennent en charge la réalisation de ces raccordements, est à l’origine de la détérioration de l’état de ces routes. Les travaux de revêtements des chaussées, qui se font presque chaque année, ne remédient à la situation que momentanément. En été les citoyens, habitant à proximité de ces chemins endommagés, ne pouvaient même pas ouvrir leurs fenêtres pour aérer leurs maisons à cause des tourbillons de poussières qui se formaient après le passage des véhicules.
Madjid Aberdache
