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Abattage clandestin et vente de poulets à ciel ouvert

Malgré l’interdiction de sa vente et les campagnes de sensibilisation sur les dangers qu’engendre cette pratique sur la santé publique, le poulet continue a être abattu, déplumé et vendu à ciel ouvert au marché d’Aokas. Tout le long de la semaine, notamment les deux jours du marché hebdomadaire, jeudi et vendredi, cette activité est pratiquée au vu et au su de tout le monde. Le lieu est transformé en abattoir clandestin, au mépris des normes d’hygiène auxquelles est normalement soumise cette activité particulièrement depuis l’apparition de la grippe aviaire. Des aviculteurs vendent du poulet qui, depuis son abattage jusqu’à sa livraison au client, subit toute la pollution de la cité. Après son abattage dans des endroits insalubres, le poulet est passé dans un appareil, rouillé et crasseux, pour être déplumé. Ensuite il est mis dans des sachets et remis aux consommateurs non avertis qui, par ignorance ou par négligence, ne se rendent pas compte de la menace que fait planer leur acquisition sur leur santé. Chaque année, entre 3 000 et 5 000 cas d’intoxication alimentaire sont enregistrés à travers le territoire national. Le non respect des normes d’hygiène et l’absence de contrôle efficace en sont la cause majeure.        

Salim Nasri 

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