Les corps communs et les OP dénoncent la lenteur

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Le syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN) dénonce le retard accusé par la tutelle, concernant la prise en charge de sa plate-forme de revendications.  « On a accordé beaucoup de temps à la tutelle sans obtenir le moindre résultat positif quant à la prise en charge de nos doléances. On n’a aucune suite à nos demandes depuis 10 ans,», a affirmé hier, Ali Bahari, le secrétaire général du SNCCOPEN.  Le bras de fer opposant ce syndicat au ministère de l’Education nationale risque de se durcir, « à cause des revendications qui n’ont pas encore été prises en charge, notamment celle relative à l’intégration de cette catégorie dans le secteur de l’éducation nationale », lit-on dans le communiqué rendu public par le SNCCOPEN, suite à la réunion de son bureau national qui s’est tenue au cours de la semaine dernière, à Ain Témouchent. Tout en dénonçant la « marginalisation » exercée vis-à-vis des corps communs et des OP, M.Bahari s’est indigné du fait que « l’augmentation de 10% des salaires, décidée récemment par le gouvernement, n’a pas touché cette catégorie, car elle n’a pas d’indemnités ». Par ailleurs, ce dernier a mis en exergue la détermination de cette catégorie de fonctionnaires à aller jusqu’au bout afin d’arracher ses droits socioprofessionnels, « on ne va pas s’arrêter là. Le combat continuera toujours », a-t-il noté. De ce fait, le SNCCOPEN tient à son mot d’ordre d’une grève nationale durant la tenue des épreuves du baccalauréat, « si la tutelle ne satisfait pas les revendications soulevées», a fait savoir le même responsable. Parmi les dossiers qui créent litige entre les corps communs et les OP et le département de Baba Ahmed, figure l’intégration immédiate des laborantins (ATL et ATS), «leur travail est intimement lié à celui des enseignants, avec un volet purement pédagogique, mais on les oublie quand on institue les primes pédagogiques », a indiqué la même organisation syndicale.  Cette dernière met en avant, également, « l’intégration, selon le décret exécutif 240/12, la révision du statut particulier et le régime indemnitaire, avec un effet rétroactif à partir de 2008 et la révision du salaire de base pour cette catégorie ».                                                                      

Samira Saïdj.

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