Plusieurs familles, résidant aux abords de Oued El Khmiss, situé dans la commune de Aïn Hadjar, à une quinzaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu la wilaya de Bouira, sollicitent l’intervention des pouvoirs publics.
Ils attirent l’attention de ceux-ci sur les multiples dangers que représente la dite rivière. Dans une requête adressée aux responsables concernés, ces citoyens tirent la sonnette d’alarme sur la situation inquiétante qui prévaut actuellement au niveau de leur localité. Le cours d’eau est en effet devenu un nid pour de multiples maladies à transmission hydriques, vu tous les rejets qui s’y déversent, que ce soit les eaux usées ou les détritus multiples, qui en ont fait une décharge publique incontrôlée. Les conséquences immédiates, soulignent les dits citoyens, sont également les odeurs nauséabondes, auxquelles s’ajoute l’omniprésence d’insectes et autres animaux rampants (rats et serpents) qui y trouvent leur nourriture. Ces riverains n’ont cessé d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur les conséquences néfastes que peut engendrer la situation sur l’environnement également. L’image de la région est en effet sérieusement écornée, en particulier pendant la période estivale. Les puanteurs et les différents éléments qui se dégagent de cette rivière polluée rendent la vie pénible aux citoyens, plus particulièrement ceux atteints de maladies respiratoires chroniques, qui souffrent le martyr. Ne pouvant plus endurer plus longtemps de telles conditions, ces familles, vivant en plus dans des habitations précaires et vétustes, sollicitent des pouvoirs publics d’être recasées dans des logements décents, loin de ce calvaire dans lequel ils ont vécu une grande partie de leur vie.
S. S