l L’agression de l’environnement urbain par l’affichage sauvage et anarchique que subit la ville de Béjaïa depuis le début de la campagne électorale, le trois du mois en cours, dans le cadre des élections partielles des assemblées populaires communales et wilayales, prévues le 24 novembre prochain, nous renseigne amplement chaque jour sur le profil des candidats qui constituera le staff des prochaines assemblées. En effet, alors que des sites réglementaires d’affichage ont été prévus par les autorités locales à l’intention des candidats, certaines parties n’hésitent pas à occuper des espaces non autorisés par la loi. Pis encore, une liste en campagne qui fait de “l’amélioration des conditions de vie et la protection de l’environnement”, son cheval de bataille, n’a pas hésité à placarder sur les murs propres et fraîchement peints de certaines institutions-telles que l’université Abderahmane Mira, la poste de la ville, les murs du théâtre régional de Béjaïa… et les murs de certains quartiers. Par ailleurs, les autorités concernées à qui il incombe de veiller au respect des lois régissant les élections et les campagnes électorales semblent en cette période de campagne avoir livré la ville aux candidats. Et si l’on a la conviction que la ville de Béjaïa est “la plus sale alors qu’elle a été félicitée pour sa propreté à une certaine époque”, comme le prétendent certains, il faudrait d’abord commencer par cesser de la salir ! Messieurs les candidats à la destinée de celle qui fut : “La perle de l’Afrique du nord”, disait l’Archiduc d’Autriche, Louis Salvator de Habsbourg.
B.Z
