Dans une pétition comportant 30 signatures, accompagnée d’une requête détaillée, dont une copie nous a été remise, les résidents de la cité 18/12 logements LSP énumèrent une série de contraintes et autres malfaçons, tant du bâti que des espaces verts. Des anomalies qui se répercutent négativement sur leur cadre de vie. Dans cette missive, il a été signalé en premier lieu un haut talus, long de quelques 80m, sur 5m de hauteur, qui s’est formé sur la partie supérieure des blocs résidentiels lors des terrassements du projet qui n’a pas été consolidé par un mur de soutènement. Un talus qui provoque, chaque hiver, des éboulements et des coulées de boue engendrant des obstacles prés des entrées des bâtiments, au point de former une digue où s’accumulent les eaux de pluie dont le niveau atteint les cages d’escaliers à chaque averse. Non seulement cette accumulation les oblige à patauger dans de l’eau saumâtre pour rentrer ou sortir de chez eux, mais en plus, elle fragilise le bâti avec les infiltrations qui atteignent les fondations des immeubles. Cela, en parallèle à la voie d’accès vers ces bâtiments, non aménagée, qui constitue un véritable bourbier durant toute la saison hivernale. Il est d’ailleurs aisé de constater de visu que sur les façades latérales il n’y a ni crépissage ni peinture, offrant, ainsi, un lamentable décor, bien que ces blocs réalisés en 2004 n’aient pas encore atteint les 10 ans d’âge. A la base de l’un de ces blocs, des bouts de fer d’un mètre dépassent les piliers souterrains et constituent un véritable danger pour les enfants qui risquent carrément de s’y embrocher en jouant. Un danger qui guette même les adultes qui se déplacent de nuit, vu que le quartier est mal éclairé. Une autre contrainte, celle des amas d’ordures que jettent les citoyens dans un coin, à même le sol, à proximité du quartier, et que le vent éparpille à travers les allées de la cité à cause de l’inexistence de bacs à ordures. Ce quartier, réalisé sur la partie basse du côté nord-ouest de la ville de M’Chedallah, a une rampe d’accès complètement délabrée avec des gardes fous en tubes de fer forgé fixés sommairement à l’aide de fils d’attache rouillés. L’ouvrage risque de se détacher et provoquer des accidents à tout moment. Les résidents se plaignent aussi de la présence de centaines de pigeons qui ont élu domicile aux derniers étages, en s’y introduisant par une longue fente de la façade latérale pour nidifier à l’intérieur du plafond. En plus du bruit que provoquent ces pigeons, leurs excréments qui s’accumulent sur les lieux depuis plusieurs années dégagent des odeurs nauséabondes qui enveloppent tout le quartier, notamment durant la saison estivale. Pour toutes ces contraintes, les résidents de cette cité qui se sont organisés en comité de quartier, demandent l’intervention des équipes d’entretien pour redonner une atmosphère moins contraignante et un cadre de vie plus agréable, à ce quartier sis en plein centre du chef-lieu de daïra.
Oulaid Soualah