La commune d’Aïn Bessam, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Bouira, vient de bénéficier d’un nouveau projet portant sur la réalisation d’une gare routière de type A, qui sera implantée au chef-lieu communal, a-t-on appris auprès de l’APC.
Une commission de la wilaya a déjà choisi le terrain qui devrait abriter cette nouvelle infrastructure et l’étude technique du projet touche à sa fin. Les travaux de réalisation devraient être lancés dès la fin du mois en cours, pour une durée de 18 mois, ajoute la même source. Cette nouvelle gare routière mettra fin à l’anarchie qui règne dans le secteur du transport local qui connaîtra un nouvel essor après sa mise en service. En effet, les minibus, fourgons et autres taxis qui assurent les dessertes vers toutes les destinations, telles Bouira, Sour El Ghozlane, Boumerdès, Blida ou Alger, stationnent, pour la plupart, en des endroits déserts dépourvus de toutes commodités. Une véritable anarchie y règne, accentuée par une nuisance sonore des plus insupportables. Les voyageurs sont généralement abandonnés à leur sort, n’ayant même pas où se protéger de la pluie ou de la chaleur. Les chauffeurs se permettent de se garer en seconde position au niveau de toutes les stations, sans se soucier des bouchons qu’ils provoquent. D’autres s’arrêtent sur le file de gauche pour déposer les voyageurs et se faire payer, pendant qu’une file de véhicules de particuliers attend, derrière, sans oser rouspéter, de crainte de provoquer une regrettable bagarre aux lourdes conséquences. Les usagers des transports se plaignent également de la cherté des tarifs appliqués par les transporteurs. A titre d’exemple, les voyageurs en provenance ou à destination de la commune d’Aïn Laloui, à 5 kilomètres seulement du chef-lieu d’Aïn-Bessem, déboursent 40 DA pour ce trajet. Ils sont, parfois, à la merci des taxis clandestins, vu le manque crucial de moyens de transport dont souffre cette localité.
Oussama K.