Si les autres partis en lice, c’est-à-dire le FFS, le FLN, le RND, le RCD ont ouvert leurs bureaux depuis le lancement de la campagne électorale, il n’en est pas de même pour les autres dont l’implantation dans la région n’est pas avérée. Au milieu de la deuxième semaine de campagne, finalement le nouveau parti rentré en compétition, à savoir le FNA de Moussa Touati, vient d’ouvrir une permanence au niveau de la ville de Draâ El Mizan. Même la liste du parti conduite par Hocine Guenoun, connu dans le mouvement associatif, est finalement affichée ; contacté ce candidat tête de liste, nous a fait savoir que son parti comme tous les autres a sillonné les grands villages de la commune : “Notre action est beaucoup plus centrée sur le discours direct avec les citoyens. Nous connaissons tous les problèmes de la population du fait que nous avons tout le temps travaillé au sein des associations”, nous a déclaré M. Hocine Guenoun. L’ouverture de cette permanence démontre bel et bien que la course s’annonce très serrée. Pour cette deuxième semaine, la campagne s’est intensifiée, notamment en ce qui concerne l’affichage. Le parti de Hocine Aït Ahmed, a placardé non seulement le site qui lui est réservé mais a égalemen débordé sur les murs de la ville. Il semblerait que la troisième semaine serait réservée aux grands meetings dans la salle de cinéma Le Maghreb. La visite des leaders politiques tels ceux du FLN ou du FFS est attendue. Du côté du vieux parti on croit savoir que Belkhadem, lui même, donnerait au cours de cette semaine une conférence. Pour le moment, sur les neuf listes en compétition, la population attend l’affichage de la liste du PT conduite par un universitaire, en l’occurrence, M. Ahmed Salhi, et celle du MEN dirigée par un avocat, M. Salemkour. En tout cas, Draâ El Mizan et les autres localités vivent d’intenses moments de campagne électorale. Une chose est sûre : ces élections partielles ont réhabilité l’activité politique tombée en désuétude depuis les évènements du Printemps noir.
A. O.
