«Ce sera fait dans 2 à 3 semaines !»

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L’opération de lancement de la 3G, un des thèmes d’actualité récurrents, ces dernières semaines, va enfin voir le bout du tunnel après moult rebondissements.  En effet, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi, a révélé aux medias, jeudi dernier, les vrais raisons qui font que ce dossier traîne. Selon lui, ce serait l’affaire Djezzy qui serait à l’origine de ce retard en indiquant qu’ « en raison du poids de Djezzy et de son importance économique, on a décidé de reporter la date de lancement de la 3G pour défendre les intérêts de l ’Algérie, et dans deux ou trois semaines, Djezzy deviendra une société algérienne, avec 51% du capital ». Ainsi donc l’écueil semble levé pour le lancement de la 3G en Algérie qui, avouons le, se distingue par son retard par rapport à nos voisins, quand on sait que la 3G est déjà présente en Tunisie et au Maroc.  D’autre part, l’on se rappelle que le même ministre avertissait que son département allait lancer la 3G, « avec ou sans Djezzy ». Une affirmation qui allait s’avérer aventureuse, du fait, selon les experts en la matière, qu’il aurait été impossible de « zapper » de la compétition un opérateur qui compte, à lui seul, pas moins de 16 millions d’abonnés GSM. C’est ainsi que, revenu à de meilleures projections, le ministre a fini par se rendre à l’évidence et annoncer qu’il faudrait un minimum de deux ou trois semaines. Le temps nécessaire pour l’aboutissement de la procédure d’achat de Djezzy. Et pour ce faire, il faut savoir que les négociations avec l’opérateur russe Vimpelcom, qui sont actuellement à leur phase finale, permettront à l’Algérie (via un montage financier de fonds publics) d’acquérir 51% du capital de Djezzy, tout en laissant le management à l’actuel actionnaire majoritaire. Pour rappel, les deux autres opérateurs algériens de téléphonie mobile, à savoir Nedjma et Mobilis, ont déjà commencé à acquérir les équipements 3G nécessaires pour les infrastructures radioélectriques.

Ferhat Zafane  

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