Salima Labidi, star de l’écran algérien, qui, a rendu son dernier souffle jeudi, après un long combat contre la maladie, a été enterrée, hier, au cimetière d’El Madania, à Alger
Une foule nombreuse, composée des membres de la famille de la défunte, de célébrités, mais aussi de citoyens et fans de la comédienne, est venue afin de rendre un dernier hommage à l’actrice. Salima Labidi est l’une des figures emblématiques du monde du théâtre algérien, mais aussi celui du cinéma national. Elle est née, en 1949, à Miliana, et a fait les années d’or du cinéma algérien, aux côtés de multiples artistes. Elle a, en effet, travaillé avec de nombreux réalisateurs en interprétant des rôles qui n’ont pas manqué de l’imposer sur la scène artistique. Salima Labidi a joué dans plusieurs films et feuilletons. Avec son interprétation des rôle bien propres à elle, elle s’est illustrée dans notamment « Ahlil, ahlil » et « Yak ennigh-ak » réalisés par Rachid Harhar, « El Michoir » réalisé par Djamel Fezzaz, avant de crever l’écran de la chaîne algérienne à travers des réalisations télévisuelles. Le public a découvert son talent de comédienne en 1966 alors qu’elle faisait partie de la troupe théâtrale radiophonique à la chaîne II de la radio nationale. Elle s’est illustrée dans des rôles qu’elle a joués dans des pièces tragiques, mais aussi comiques, voire les deux à la fois. Elle a récemment fait la joie de ses fans pendant les soirées ramadhanèsques où elle s’est imposée, sur les écrans, avec la famille de Dda Meziane dans le feuilleton de Slimane Boubekeur «Axxam n Dda Meziane» (La maison de Dda Meziane) qui est réalisé par Mahfoud Okkacha. Elle a joué le rôle d’une bru, qui s’appelait Monica, d’origine française, qui est venue s’installer chez sa belle famille en Kabylie. Elle s’est vite intégrée au sein de la famille de « Papa Mezian » et de « Mama Ferrou ». Elle a, parfaitement, interprété son rôle ce qui a fait la joie des téléspectateurs pendant les trois premières saisons de la comédie. Salima Labidi s’est éteinte à l’âge de 64 ans. Un dernier hommage lui a été rendu, hier, avant son enterrement. La défunte a rejoint sa dernière demeure, et une foule nombreuse l’a accompagnée dans la tristesse.
Tassadit. Ch.