L’école primaire du village Ighil Boulkadi, dans la commune de Souk El Tenine, est en souffrance. Dans cet établissement, la double-vacation est toujours d’actualité contrairement aux objectifs de l’Etat qui a décidé de mettre les bouchées doubles en vue de bannir ce phénomène qui malmène la famille de l’éducation et qui l’empêche de réaliser les objectifs escomptés, à savoir l’amélioration des conditions de scolarité et l’obtention de meilleurs résultats. A Ighil Boulkadi, l’école est toujours un chantier qui tend à s’éterniser, au grand dam des élèves, des enseignants et des parents d’élèves. Signalons que les locaux vétustes et en pré fabriqué ont été démolis. Un projet de réalisation de 3 locaux, plus commodes, a été lancé depuis le début de l’année 2012. Aujourd’hui, le chantier est à l’arrêt, car le budget a été totalement épuisé. L’ancien exécutif avait introduit une demande de réévaluation du chantier mais rien n’a été fait. L’actuel exécutif a fait la même chose mais rien n’est venu. La direction de l’école s’est plaint des mauvaises conditions de scolarité puisque l’école est toujours en chantier, la double-vacation est toujours de mise et le risque de perdre le cours préparatoire plane à cause du manque de salles de classe. Rappelons que, contrairement à toutes les écoles de la commune de Souk El Tenine, celle d’Ighil Boulkadi ne dispose toujours pas de cantine scolaire, et les centaines d’apprenants que compte cet établissement sont toujours contraints de rentrer chez eux pour déjeuner. Les autorités locales ont prévu sa réalisation au 1er étage, de même que d’autres salles qui sont en construction, mais leur achèvement n’intervient toujours pas. Le maire, que nous avons questionné à ce sujet répondra : « Cette école est réellement en souffrance. La double-vacation, le risque de perdre le cours préparatoire et l’indisponibilité d’une cantine scolaire, sont autant d’entraves à l’amélioration des conditions de scolarité des élèves. Nous interpellons l’instance concernée en vue de débloquer des financements suffisants pour achever les salles de classe et de réfléchir à la manière de doter cet établissement d’un réfectoire pour que notre commune atteigne le taux de 100% en terme de restauration scolaire ».
Hocine T
