Débrayage massivement suivi, selon les syndicats de la fonction publique

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Les syndicats autonomes de la fonction publique ont mis, hier, leur menace d’une grève de trois jours renouvelable chaque semaine dans les régions du Sud et des hauts plateaux, à exécution. À noter que ce mouvement de grève a touché plusieurs secteurs névralgiques, à savoir celui de la santé l’administration, l’éducation, l’enseignement supérieur… Les travailleurs, exerçant dans les wilayas du Sud, ont, massivement, répondu à l’appel de l’UNPEF, le SNAPEST, le CLA, le CNES, le SAP, le SNPSP, et le SNAPAP. Contacté par nos soins, le président du bureau régional du Sud de l’UNPEF, M. Yahia Chouihat, nous a affirmés que le taux du suivi de la grève est de 63,14%. Le taux de participation, selon notre interlocuteur, à cette action varie d’une wilaya à une autre. Il a atteint 78,12% à Naâma, 75% à Biskra, 74,51 à Ghardaïa, 68,70% à Ouargla, 57,33% à Tindouf, 54, 25% à Adrar, 51,90% à Tamanrasset,  45, 37% à Laghouat. Pour sa part, le syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest) a indiqué dans un communiqué rendu publique hier, que le mouvement de grève renouvelable chaque semaine a touché plusieurs secteurs notamment, l’éducation nationale, la santé l’enseignement supérieur, l’administration et les corps communs. Selon cette entité syndicale, le taux du suivi enregistré au premier jour de cette action, est de 69, 34% à travers pas moins de 23 wilayas du Sud. Le taux du suivi enregistré au niveau de l’enseignement secondaire, est estimé à 71, 54%. Pour ce qui est du taux de participation à ce débrayage, selon notre source, il a atteint 77% à Adrar, 75% à Tamanrasset, 72% à Bechar, 61% à  Ouargla. Il convient de rappeler que ce mouvement de grève intervient suite au débrayage observé par ces protestataires les 25, 26, et 27 février dernier. « Il est connu de tous les professeurs et de tous les fonctionnaires, exerçant dans les willayas du Sud et les willayas concernées par les primes de zone et du Sud, que la première est actuellement calculée sur la base du salaire de base de l’année 1989, et la deuxième sur celui de l’année 2001. Alors qu’elle devrait être calculée sur la base du salaire de base actuel », a indiqué l’Unpef. « La fiche de paye actuelle adopte trois salaires de base différents », a-t-on appris de la même source. Rappelons que les travailleurs du Sud luttent afin d’exiger « la revalorisation de la prime de zone et de la prime du sud, le calcul de ces primes sur la base du salaire de base actuel (2008), ainsi que la reconnaissance écrite de notre droit à ces primes par effet rétroactif à compter du 1/1/2008 ».

L.O. Challal

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