Ernest Jouzel rend hommage à la Kabylie

Partager

Ernest Jouzel fait son entrée sur la scène de l’écriture. Il découvrit la Kabylie aux débuts des années 1970, en tant qu’enseignant coopérant à Ouadhia. Il vient de publier son premier livre intitulé Bretagne-Kabylie à cœur ouvert, dans lequel il retrace les trois années qu’il a passées chez nous. Venu de sa Bretagne natale, il tomba sous le charme des montagnes de la Kabylie, si bien qu’il y revint. « C’était au début des années 1970, le temps de l’Algérie postindépendance. Dès que j’y ai posé le pied, je m’y suis plu. La beauté des paysages, la vie simple des gens de la montagne m’ont happé m’invitant journellement à observer, entendre et palper le visible de la mentalité kabyle », a-t-il décrit. Son livre, de son aveu, survole différents genres littéraires, récit, mémoires, autobiographie et journal. Une vente dédicace du livre est prévue pour cette semaine à Paris, en présence de la chaîne satellitaire BRTV. Jousel confie également qu’il a découvert la chanson kabyle incarnée par de jeunes artistes comme Nouara, Hassane Abassi, Idir et d’autres artistes de l’époque qui l’ont subjugué. Né le 07 septembre 1948 en Ille-et-Vilaine, son enfance fut marquée par une soif d’apprendre très prononcée. Il voua à ses enseignants une confiance et une admiration absolues. Il commencera sa carrière en Algérie, précisément en Kabylie à laquelle il s’attachera énormément. C’est cette tranche de vie, parenthèse algérienne dans sa vie d’enseignant, qu’il retrace aujourd’hui au fil des pages de ce livre.                  

Menad Chalal

Partager