Le mouvement associatif sera présent, ce matin, au niveau du Centre de documentation en droit de l’Homme (CDDH) sis à la résidence Aouchiche à Béjaïa pour un séminaire organisé par le CDDH, affilié au bureau de LADDH. Cette initiative entre dans le cadre, selon M. Saïd Salhi, responsable du bureau de LADDH de Béjaïa, de la continuité du projet de formation soutenu par la fondation pour le futur FFF et la commission européenne CE. Notre interlocuteur précise que « cette rencontre aura comme impact de renforcer les capacités de la société civile dans le plaidoyer et le lobbying. Ainsi, nous aurons à avoir une opportunité de rencontrer Mouloud Salhi, élu et président de l’ECA, qui va nous relater son expérience de dialogue et de partenariat avec les pouvoirs publics et il nous livrera, aussi, sa vision sur le rôle de l’ECA dans la médiation et aussi la gestion des conflits en tant qu’association qui travaille surtout en direction des jeunes ». Par ailleurs, le maire de la commune de Tinebdar, M. Brahahm Benadji, l’autre invité à cette rencontre, portera son témoignage et sa vision pour son deuxième mandat. L’occasion lui aura offerte, selon notre interlocuteur, d’expliquer sa perception de la société civile et comment elle implique dans la consultation et la mise en place des politiques publiques et surtout son rôle étant médiateur et préventif dans des conflits. Pourquoi choisir ce moment ? M. Salhi met en évidence, le contexte actuel auquel s’est livré toute la région marquée notamment par de nombreux conflits, à savoir les mouvements de la rue qui s’étendent parfois vers la violence, émeutes, fermetures des routes, des mairies et autres. L’occasion est de faire « un constat » et d’ouvrir un débat pour une éventuelle levée de contraintes que rencontre le mouvement associatif ainsi que les pouvoirs publics dans le règlement de ces conflits.
Menad Chalal.