La brigade de protection civile se fait désirer !

Partager

La région de Béni Douala qui compte plus de 50 villages n’est pas encore dotée d’une brigade de la protection civile. Pourtant, un projet dans ce sens a été bel et bien lancé il y a des années à Icherdiouène, dans la commune de Béni Douala. Un retard de concrétisation du projet qui est préjudiciable à toute cette région au relief montagneux fortement boisée, qui comporte des maquis, notamment celui donnant vers Amajoud, et un autre qui donne vers la forêt de Takhoukht. Ces deux endroits ont, d’ailleurs, été ravagés maintes fois par les incendies. L’on se rappelle qu’en 2008, deux jeunes sont mortes à Ait Mesbah victimes de ces feux.   Il est à signaler, aussi, que les malades ainsi que les victimes des nombreux accidents de circulation sont évacués par des moyens privés, car les citoyens sont conne pourraient pas attendre l’arrivée d’une ambulance de ce corps de secours depuis le chef-lieu de la wilaya ou Ouadhias, la localité la plus proche de Béni Douala qui dispose d’une unité de la protection civile. Un habitant de la région indiquera à ce propos : « Été comme hiver, les habitants sont pris au dépourvu, les citoyens malades ou victimes d’accidents sont acheminéas vers les structures sanitaires par des véhicules, sans commodités, ni confort, appartenant à des privés.  Quant aux cas d’urgence et des accidents domestiques, les habitants ne peuvent compter que sur eux-mêmes, comme c’était le cas à Tighilt Mahmoud où un bébé de 15 mois avait été carbonisé et la maison complètement brulée. Si cette région était dotée d’une brigade de la protection civile, les dégâts auraient été moindres ».  Les habitants ne cessent de revendiquer cette unité de la protection civile d’Icherdiouène, dont les travaux avaient été entamés en 2006 qui tarde à voir le jour,. Ceci, sachant que la région est classée « zone à haut risque », vu le nombre d’incendies qui s’y produisent. «Nous demandons l’ouverture de cette brigade dans les plus brefs délais, puisque les travaux sont presque achevés », dira un autre citoyen.                                        

 A. G.

Partager