Les citoyens de la localité d’Aït Merai, distante de quelques kilomètres du chef-lieu de la commune de Kherrata, se plaignent d’un manque criard en matière de transport. Et pour cause, les transporteurs, travaillant sur la ligne Aït Merai- Kherrata, rechignent à faire des va-et-vient sur une route complètement délabrée, pénalisant, par conséquent, les citoyens de cette bourgade qui veulent se rendre au chef-lieu communal. À signaler que plusieurs fourgons de transport, desservant cette ligne, font de leur mieux et tiennent leur mal en patience en attendant l’achèvement des travaux portant la réfection de cette route. Ces derniers n’arrivent, toutefois, pas à satisfaire toute la clientèle surtout durant les heures de pointe qui coïncident avec la sortie des élèves et des fonctionnaires. Les citoyens des quartiers d’Aït Laâziz, Ahemam, Agrioun et même ceux de Sidi Abderrahmane trouvent toutes les peines du monde pour regagner leur domicile familial à la tombée de la nuit. Heureusement qu’un projet sectoriel est inscrit dernièrement pour palier à la défectuosité de ce tronçon routier. Les travaux sont entamés par une entreprise qualifiée dans le domaine pour le revêtement de la route en béton bitumineux. Les transporteurs peuvent enfin pousser un grand ouf de soulagement.
S. Chenouf

